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Categorie: Productivité

septembre 16, 2023

La Confédération suisse offre chaque année des bourses d’excellence pour des programmes de mastère et de doctorat, ainsi que des études artistiques. Ces bourses gouvernementales visent à promouvoir les échanges internationaux et la collaboration entre la Suisse et plus de 180 pays. Elles sont attribuées par la Commission fédérale des bourses pour étudiants étrangers (CFBE).

Les bourses d’excellence de la Confédération suisse sont destinées aux jeunes chercheurs étrangers titulaires d’un master ou d’un doctorat, ainsi qu’aux artistes étrangers ayant obtenu un Bachelor.

Il existe deux types de bourses :

1. Bourse de recherche : destinée aux chercheurs souhaitant effectuer un séjour de recherche ou poursuivre leurs études doctorales ou postdoctorales en Suisse. Cette bourse est valable dans toutes les universités, hautes écoles spécialisées, écoles polytechniques fédérales et établissements de recherche suisses. Les candidatures doivent être soutenues par un conseiller académique de l’établissement choisi.

2. Bourse artistique : destinée aux étudiants en art titulaires d’un bachelor souhaitant obtenir leur premier master en Suisse. Cette bourse est valable dans tous les conservatoires et hautes écoles d’art suisses, mais son offre est limitée à certains pays.

Les principales dates à retenir pour l’appel à candidature sont les suivantes :

– Lancement de l’appel à candidature : début août 2023
– Réception des candidatures : septembre-décembre 2023
– Sélection : jusqu’à fin mai 2024
– Attribution des bourses : septembre 2024

Les candidatures sont d’abord pré-sélectionnées par les organes nationaux compétents et/ou la représentation diplomatique suisse, puis évaluées par la CFBE. Les critères d’évaluation incluent le profil du candidat, la qualité du projet de recherche ou du travail artistique, ainsi que le potentiel de collaboration future.

La CFBE, composée de professeurs des hautes écoles suisses, attribue les bourses sur la base de l’excellence scientifique. Les candidats retenus seront informés personnellement de l’attribution des bourses au plus tard fin mai.

Pour plus d’informations et pour soumettre votre candidature, veuillez consulter le lien suivant .

lien de candidature: https://mina7.net/grant/36961,bourse-de-doctorat-et-de-mastere-en-suisse-pour-lannee-2023-2024

septembre 15, 2023

L’Université de l’Oklahoma central est heureuse d’offrir les Graduate International Merit Global Scholar Awards pour encourager les étudiants les plus performants à la recherche d’un diplôme. La candidature de la bourse d’étude USA 2023 est maintenant ouverte. Le programme de financement vise à soutenir les étudiants internationaux qui souhaitent suivre des cours d’études supérieures à l’UCO.

L’Université de Central Oklahoma a été fondée en 1890 et est une université publique à Edmond, Oklahoma. C’était l’une des premières institutions à être formée dans l’Oklahoma, ce qui en fait l’une des plus anciennes universités du pays. Il est également classé 71e dans les universités régionales de l’Ouest. L’UCO est une université métropolitaine reconnue.Pourquoi choisir d’étudier à l’ Université de Central Oklahoma ? UCO aide les étudiants à apprendre à travers des expériences éducatives transformatrices, en développant des citoyens et des dirigeants productifs, créatifs, éthiques et engagés. Il donne aux étudiants l’accès à des expériences d’enseignement et d’apprentissage transformatrices de haute qualité et abordables.

Date limite de candidature: Les candidatures doivent être reçues avant le 31 mai

Brève description
Université ou organisation : Université de Central Oklahoma
Département : NA
Niveau du cours : Diplômé
Récompense : 6 000 $
Nombre de récompenses : NA
Mode d’accès : En ligne
Nationalité : Internationale
Le prix peut être pris aux États -Unis
Admissibilité
Pays éligibles : Toutes nationalités
Cours ou matières admissibles : Programme d’études supérieures dans n’importe quelle matière offerte par l’université.
Critères d’éligibilité : Pour être éligibles, les candidats doivent répondre à tous les critères suivants :
Minimum 3.25 ou supérieur GPA cumulatif du baccalauréat
Comment s’inscrire

Conditions d’admission : les étudiants doivent avoir obtenu un diplôme de premier cycle équivalent à un baccalauréat aux États-Unis ou être dans leur dernière année d’un programme de premier cycle.
Exigences linguistiques : les étudiants doivent soumettre les résultats des tests de compétence en anglais suivants :
TOEFL – 79 IBT (test basé sur Internet) ou 550 PBT (test sur papier); ou
IELTS – 6,5 bandes globales ; ou
Preuve de 12 semaines d’études intensives en anglais dans un programme ESL approuvé aux États-Unis après avoir obtenu un score TOEFL minimum de 500 (PBT) ou 61 (IBT) ou une bande globale IELTS minimale de 6,0 ;

Lien pour postuler : https://mina7.net/grant/45880,bourses-entierement-financees-a-luniversite-de-loklahoma-etats-unis

août 11, 2023


L’un des moyens les plus simples et légaux de travailler au Canada est de postuler aux Emplois approuvés par l’EIMT au Canada 2023. Ce processus permet aux employeurs canadiens de recruter des travailleurs étrangers via LMIA (Labour Market Impact Assessment) approuvée ou LMIA Positive. Le gouvernement canadien vise à accueillir 500 000 immigrants par an d’ici 2025, offrant ainsi de nombreuses opportunités aux travailleurs internationaux.

Comme l’Australie, le Canada est un pays d’immigration, attirant des gens du monde entier pour ses nombreux avantages. Si vous aspirez à travailler au Canada, un visa de visiteur est l’une des options pour démarrer le processus. Dans cet article, nous vous expliquerons en détail comment postuler pour les emplois approuvés par l’EIMT au Canada et vous fournirons des informations sur les opportunités offertes aux travailleurs étrangers.

Qu’est-ce que l’EIMT ?
L’étude d’impact sur le marché du travail (EIMT) est un document délivré par le gouvernement canadien à l’employeur.

octobre 8, 2022

Ce projet personnel qu’on devait commencer il y a 2 ans déjà, les révisions pour cet examen qui approche dangereusement… Nous sommes tous des procrastinateurs en puissance et devons lutter contre cette tendance à remettre tout au lendemain. C’est quoi au juste, la procrastination ? La procrastination est-elle une maladie ? Est-ce qu’il existe des solutions face à la procrastination ? Comment arrêter de procrastiner ?

« Je vais commencer la semaine prochaine“, “je m’y mets à partir de janvier” ou “à partir de demain“. Qu’est-ce qui nous empêche de nous lancer tout de suite ? Rien, a priori ! Quels sont les phénomènes qui nous poussent à repousser nos tâches, et quelles sont les solutions pour lutter contre la procrastination ?

Définition de la procrastination

Le terme de procrastination est apparu au XVème siècle sous la plume de traducteurs de textes latins savants. Il est dérivé du latin procrastinatio(pro = en avant, et crastinus = de demain). La procrastination, c’est dont la tendance à différer des décisions.

Le Larousse nous propose une définition simple de la procrastination : « tendance pathologique à différer, à remettre l’action au lendemain. » Pathologique, c’est ce qui a trait à la maladie. Alors, la procrastination : une maladie ? Pas toujours, heureusement.

Nous ne sommes pas tous égaux face à la procrastination. La majorité d’entre nous sommes des procrastinateurs passagers : nous remettons au lendemain par intermittence, quand nous sommes confrontés à une tâche jugée particulièrement difficile. C’est ce qu’on appelle la procrastination de situation.

La journée du 25 Mars est officiellement la journée mondiale de la procrastination.

procrastination

Il y a une procrastination plus inquiétante, c’est la procrastination chronique. Pour les procrastinateurs chroniques, remettre à demain est systématique. Quelle que soit la tâche, elle sera repoussée. Cette procrastination peut être très difficile à vivre au quotidien.

Ne nous mettons pas trop de pression cependant ! Il y a une procrastination positive, comme l’explique John Perry dans son essai L’art de reporter au lendemain. Il est parfois bon d’être dans la réflexion plutôt que dans l’action. Procrastiner, c’est déambuler, flâner, improviser. La procrastination positive donne du souffle et nous permet de laisser libre cours à notre imagination et notre créativité.

On l’a déjà tous vécu au bureau : prendre une pause et revenir avec des idées nouvelles est parfois plus efficace que de rester sur son bureau à regarder l’horloge tourner.Il ne s’agit pas de devenir esclave de son emploi du temps. Procrastiner, cela peut avoir du bon. A condition que ça ne soit pas systématique.

Quelles sont les causes de la procrastination ?

Nous avons tous expérimenté au moins une fois la procrastination de situation. Celle qui nous empêche d’agir face à un objectif difficile, qui nous glace devant une tâche complexe. C’est la peur de l’échec : on ne sait pas comment s’y prendre, on a peur de mal faire, donc on préfère ne pas commencer. Logique.

prorastination causes

Le problème, c’est que ce phénomène se renforce avec le temps. Plus on attend, plus la tâche nous paraît difficile, et plus on a envie de repousser.

Parfois c’est la peur de perdre le contrôle qui peut expliquer la procrastination. Le procrastinateur veut avoir le pouvoir de décision sur les tâches à accomplir : c’est lui qui doit pouvoir décider comment et quand s’en occuper.

Des difficultés de concentration peuvent également être la raison d’une tendance à la procrastination. La procrastination, et les difficultés d’organisation au sens large, sont fréquentes chez les personnes qui souffrent de TDA (Trouble de Déficit Attentionnel).

Les procrastinateurs chroniques ont un autre problème. Ils ne savent pas sacrifier l’instant présent pour un résultat futur. On est ici dans une cause purement émotionnelle. Résultat : tout ce qui a un impact négatif sur leur bonne humeur présente se voit repoussé.

Quelques procrastinateurs célèbres :
– Steve Jobs
– Jean Jaurès
– Leonard de Vinci
– Mozart
– Victor Hugo

Quelles solutions contre la procrastination ?

1. Identifier les causes de la procrastination

Vous êtes plutôt procrastinateur chronique ou de situation ? Pourquoi repoussez-vous sans cesse cette tâche ? Faites un véritable exercice d’introspection pour comprendre les raisons votre procrastination.

2. Créer de petits rituels pour vaincre le manque de motivation

Agir, faire, atteindre ses objectifs, cela demande un effort, au début surtout. Il faut au démarrage vaincre une forme d’inertie : l’habitude de ne pas faire. Mais l’action est la solution face à la procrastination !

Dites-vous que le jeu en vaut la chandelle, car en ne le faisant pas vous courez le plus grand risque qui soit : ne pas vivre, passer à côté de votre destin. Faites cet effort, et chaque jour cela deviendra plus facile, la fatigue se fera de moins en moins sentir. L’habitude de faire remplacera l’habitude de ne pas faire. S’il est ardu de commencer, il est difficile aussi de s’arrêter une fois lancé. Mettez la force de l’habitude à votre service. Créez de petits rituels, en choisissant une heure, un lieu pour accomplir certaines activités.

solutions pour ne pas procrastiner

A mesure que l’on répète les choses, elles deviennent des habitudes, et progressivement font partie de ce que l’on est, font ce que l’on est. Vous n’aurez même plus le réflexe de repousser à plus tard cette tâche qui s’est installée dans votre quotidien.

Vous pouvez par exemple créer une routine matinale, vous lever un peu plus tôt pour méditer, lire, ou prendre un bon petit déjeuner. Les rituels du matin sont particulièrement efficaces, ils sont plus faciles à mettre en place car on est moins susceptible d’être distrait.

Les habitudes minuscules, ou comment faire la nique à sa propre fainéantise. 

B.J. Fogg est un chercheur en psychologie comportementale. Il est directeur du Persuasive Tech Lab à l’Université de Stanford. Ses tiny habits ou habitudes minuscules sont des actions effectuées au moins une fois par jour, qui prennent moins de 30 secondes et requièrent un effort minimal. Pas d’effort, donc pas de procrastination !

Par exemple, après passer aux toilettes, B.J. Fogg faisait 2 pompes. Puis il célébrait sa victoire en disant « I’m awesome » ! Puis quand faire 2 pompes est devenu trop simple, il est passé à 5, puis à 8, pour un total au final de 50 à 60 pompes par jour – pas mal !

Selon lui, changer ses habitudes, ce n’est pas compliqué, c’est systématique. Et lorsque l’on est capable de créer des mini-habitudes, on est à même de transformer sa vie.

procrastination solutions organisation

Un changement de comportement, c’est une question de capacité, de motivation et de déclic. La motivation doit être à la hauteur de la difficulté de la tâche. Si l’on se propose une action qui demande beaucoup d’effort, on s’expose à arrêter dès que la motivation baisse, et à ne pas instaurer de nouveau comportement sur le long terme. C’est pour cela que B.J. Fogg préconise de faire des choses très faciles. Cela évite de devoir compter sur la motivation.

Il ne reste donc plus qu’à régler la question du déclic. Sa solution est de se reposer sur un comportement existant. Pas besoin de mettre une alarme, on lie la nouvelle habitude à une habitude existante : après (habitude existante), je vais (nouvelle mini-habitude). Après être rentré du travail, je vais m’asseoir sur mon coussin de méditation. Après dîner, je vais ouvrir un livre.

exemple de tiny habits

Et surtout, lorsque vous réalisez l’action souhaitée, n’oubliez pas de célébrer votre victoire à votre manière, avec une petite danse ou un cri de guerre ! YOU’RE AWESOME !

3. Avoir une vision à long terme

Avoir des habitudes alignées à un but lointain à l’horizon nous motive à la fois à atteindre ce but et à maintenir de bonnes habitudes. Pour ne pas procrastiner, ce que vous devez faire aujourd’hui doit avoir du sens pour demain. Vous aurez 10 fois plus de motivation à aller courir si vous vous êtes inscrit à une course qui a lieu dans quelques semaines.

Sans objectif à long terme, la motivation s’érode. Prenons un exemple : vous avez pris en début d’année la bonne résolution de faire plus de sport. Ça fonctionne pendant trois semaines grâce à “l’effet nouveauté” puis cela s’essouffle et devient plus compliqué.

procrastination motivation

J’ai déjà fait ce constat dans ma vie personnelle. Pour y voir un peu plus clair, j’ai analysé sur plusieurs années combien de fois je faisais du sport par semaine. J’ai remarqué que deux groupes se distinguaient assez nettement : des périodes où j’ai des difficultés à atteindre mon objectif, et où non seulement la quantité mais aussi la qualité des séances est moyenne, et d’autres périodes où je suis largement au-dessus, avec quasiment deux fois plus séances, et de surcroît des séances de qualité. En regardant à quel moment les changements se produisaient, je me suis rendu compte que j’étais beaucoup plus motivé quand j’avais un objectif en ligne de mire en plus de l’habitude.

Lorsque je suis inscrit à une course à pied ou à un triathlon dans quatre ou cinq mois, j’ai un but de moyen terme très clair qui me donne un coup de fouet pour aller m’entraîner sans même que j’aie besoin de me forcer. L’alignement entre les habitudes et la vision de long terme fonctionne donc dans les deux sens. Avoir des habitudes alignées à un but lointain à l’horizon nous motive à la fois à atteindre ce but et à maintenir de bonnes habitudes.

4. Trouver des partenaires de motivation

Le voyage que l’on entame dès lors qu’on se fixe des objectifs n’est pas une promenade de santé. La motivation est parfois en berne et certains jours on procrastine. Pour arrêter de procrastiner, rien de tel que de trouver des partenaires de motivation et s’encourager les uns les autres. Dans une étude menée par la Dominican University, les personnes qui ne partageaient pas leurs objectifs les atteignaient moins de 50% du temps, tandis que les autres atteignaient leurs objectifs près de 75% du temps.

En partageant vos objectifs avec vos proches et en vous entourant de personnes inspirantes, vous serez accompagné(e) et resterez motivé(e).

L’aide que l’on peut trouver en chemin est toujours bienvenue. Quand on traverse des passes difficiles, il y a de grandes chances que d’autres soient déjà passés par là. Vous n’êtes pas seul(e) dans votre quête, le savez-vous ? Oui, votre quête est unique, elle est la vôtre, mais vous n’êtes pas pour autant isolé(e). De nombreuses autres personnes sont engagées dans des démarches similaires. Et puis il y a vos proches, les gens qui vous aiment, sur qui vous pouvez compter, et qui vous soutiennent.

procrastination solutions communauté

Certains ont plus d’expérience que vous, ils sont déjà passés là où vous êtes et en ont tiré de précieux enseignements qu’ils peuvent partager avec vous. D’autres viennent à peine de commencer, leur entreprise est encore toute fragile, et c’est vous peut-être qui pouvez les aider tandis qu’ils font leurs premiers pas. D’autres encore sont à peu près à votre hauteur, et vous pouvez vous épauler les uns les autres.

On ne réussit pas grand-chose quand on est seul. Et on ne réussit rien de grand si l’on ne réussit que pour soi. L’union fait la force, et qu’il n’y a rien de tel pour garder la flamme que de s’encourager les uns les autres. Nous sommes là pour nous entraider et nous encourager.

Pour en savoir plus sur l’importance de partager ses objectifs, lire cet article.

5. La visualisation, exercice efficace pour dompter la procrastination

Une des solutions les plus efficaces contre la procrastination est la visualisation. Vous pouvez essayer de vous poser et visualiser quel sera votre état une fois réalisée la chose que vous repoussez. Cela va vous donner envie d’y être et vous poussera à faire ce qu’il faut. La technique de visualisation est très utilisée par les sportifs de haut-niveau notamment, c’est une des approches utilisées en préparation mentale. La visualisation, souvent en conjonction avec d’autres techniques similaires, peut réduire le stress et l’anxiété et contribuer au bien-être général.

6. Se récompenser pour se motiver

Lorsque la motivation fait défaut, introduire une récompense peut aider à cesser de procrastiner.  Pensez à vous récompenser pour vos progrès : cela vous aidera à renforcer vos comportements positifs. Selon la professeur d’Harvard Teresa Amabile, il n’y a rien de plus motivant que les petites victoires qui nous incitent à accepter des défis plus grands et nous encouragent à persévérer. Célébrez vos petites victoires !

Vous avez travaillé dur et avez été promu(e) ? Prenez une journée de repos. Vous avez perdu 3 kilos ? Achetez cette nouvelle robe dont vous rêviez pendant un moment. Se récompenser pour les étapes qu’on atteint nous aide à apprécier tout le travail fait pour en arriver là. L’idéal est de définir la récompense en avance, ce sera une motivation supplémentaire pour continuer à progresser.

Et d’autres solutions contre la procrastination :

  • Vous connaissez la technique de la done list ? A mesure que vous progresses dans votre to-do list de la journée, barrez les tâches réalisées au lieu de les effacer. C’est gratifiant de visualiser ce que vous avez déjà réussi.
  • Commencez votre journée par une tâche difficile : le matin, lorsque vous attaques une journée de travail, plutôt que de consulter vos emails, attaquez-vous à une tâche importante au lieu de petites tâches pour « vous chauffer ».
  • Notez vos progrès pour les visualiser : il est important de suivre ses progrès régulièrement. En notant les activités que l’on effectue, on acquiert une meilleure connaissance de soi, qui est un élément clé de la réussite et du bonheur. En effet, c’est important de savoir où l’on en est par rapport aux objectifs que l’on s’est fixés, cela donne du feedback précieux.
procrastination solutions graphique sur feuille avec stylos et règle
  • Faites des affirmations : la tactique du self-talk est bien connue des psychologues, et elle est efficace sur les athlètes. Il s’agit simplement de vous motiver en vous disant des affirmations positives. Il semblerait que cette tactique est encore plus efficace quand vous vous parlez à la seconde personne.
  • Pour éviter de remettre à plus tard, lancez-vous dans l’action à réaliser dans les 30 secondes maxi. Exemple : le réveil sonne, je ne me pose pas la question pour me trouver de bonnes raisons de rester au lit, je me lève immédiatement. Au-delà de ce laps de temps, on y réfléchit et c’est déjà trop tard.

Quelques ressources pour lutter contre la procrastination

3 Ted Talks sur la procrastination

Chez Goalmap nous sommes fans des « Ted talks« , des conférences filmées à travers le monde entier qui diffusent des expériences, de nouvelles théories, de nouvelles idées « qui valent la peine d’être partagées« , comme l’indique le slogan.

Dans la tête d’un expert en procrastination – Ted Talk

Pourquoi Faisons Nous Ce Que Nous Faisons – Ted Talk

Tony Robbins est l’un des grands maîtres du développement personnel dans le monde. Il parle dans cette vidéo des « forces invisibles » qui motivent nos actions.

La Ted Talk de BJ Fogg sur les habitudes minuscules

Quelques livres sur la procrastination

Avalez le crapeau – Brian Tracy

Pourquoi « Avalez le crapeau » ? Parce que si vous commencez votre journée en avalant un crapaud vivant, vous aurez la satisfaction de savoir que c’est probablement la pire chose que vous aurez à faire de toute la journée. Brian Tracy, gourou américain du développement personnel, nous livre ses conseils pratiques pour mieux organiser et gérer notre temps, concentrer nos efforts sur les tâches importantes et arrêter de tout remettre au lendemain.

L’art de reporter au lendemain – John Perry

Non, ce livre ne vous enseignera pas comment lutter contre la procrastination, mais au contraire comment la célébrer et en faire une alliée ! A rebours des théories sur la gestion du temps et des objectifs, ce livre s’adresse à ceux qui aiment procrastiner… C’est donc un plaidoyer en faveur de la procrastination que le philosophe américain nous livre : de la procrastination peut naître la créativité !

Ces gens qui remettent tout au lendemain : conseils pour vaincre la procrastination – Emma Emmett

Si vous remettez tout au lendemain et que cette mauvaise habitude a un impact négatif sur votre personnelle et professionnelle, ce livre est fait pour vous. Dans ce livre vous apprendrez à identifier les racines de votre procrastination et à planifier et organiser de façon efficace votre emploi du temps. Sur un ton décalé, l’auteur vous aidera à atteindre vos objectifs !

Source: https://blog.goalmap.com/procrastination-definition-causes-et-solutions/

octobre 8, 2022
octobre 8, 2022

Comment se motiver ? Comment rester motivé(e) pour tenir ses bonnes résolutions, comment garder sa motivation pour faire du sport, comment se motiver pour réviser et réussir ses études, ou encore perdre du poids… Autant de questions auxquelles nous sommes constamment confrontés. Et oui, la motivation est un vaste programme !

Comment garder la motivation ? Comment faire face aux baisses de motivation ? A cette tendance à la procrastination que nombre d’entre nous avons ? Aujourd’hui Simon, du blog Everlaab nous donne ses conseils avisés

Comment trouver la motivation ?

Tout ce qui a de la valeur dans la vie requiert des efforts.

Vous voulez être en excellente forme physique et en pleine santé ? Il vous faut pour cela faire l’effort de pratiquer du sport régulièrement et de vous préparer des plats sains. Vous voulez apprendre une nouvelle langue ? Il vous faudra faire l’effort d’apprendre la grammaire, l’orthographe et le vocabulaire de la langue et la pratiquer souvent. Vous voulez créer un blog à succès ? Cela requiert l’effort d’écrire régulièrement des articles de qualité pendant au moins plusieurs mois avant de voir les premiers résultats.

Or pour fournir tous ces efforts, on a besoin de motivation. Le problème c’est que notre motivation n’est jamais constante, elle fluctue. Parfois, on est extrêmement motivé et on a l’impression de pouvoir déplacer des montagnes. Parfois, on se sent complètement démotivé et on doute de tout. Alors comment fait-on pour se motiver ? Comment s’assurer de garder une motivation constante pour accomplir ce qui nous tient le plus à coeur ?

C’est que l’on va voir dans cet article.

Comment fonctionne la motivation ?

Les vagues de motivation

Comment se motiver

Qu’on le veuille ou non, notre niveau de motivation fluctue en permanence. C’est un phénomène auquel on doit s’attendre quand on veut accomplir quelque chose.

Lorsque l’on commence un programme de sport par exemple, on est gonflé à bloc, plein d’espoirs. On s’imagine plus athlétique, plus en forme et mieux dans notre peau. Et c’est souvent ce qui nous motive au début. Mais rapidement la motivation des premiers temps s’essouffle et laisse place aux premières difficultés. Les obstacles pointent alors le bout de leur nez. Les résultats auxquels on s’attendaient ne sont pas aussi bons qu’on l’espérait. Bref on est dans le creux de la vague.

Et puis un jour un ami apprend que l’on a commencé le sport. Il nous félicite et nous dit qu’il veut faire quelques sessions avec nous. Cela nous re-motive et on se sent près de nouveau à en découdre… jusqu’à ce que la réalité nous rattrape de nouveau et que l’on perde notre motivation.

Ces vagues de motivation sont déstabilisantes car elles sont difficiles à contrôler.

Certaines personnes vous diront qu’il est possible de se motiver à la demande en visualisant en détails les résultats que l’on cherche à obtenir ou en se rappelant de ce pourquoi on a commencé. La réalité c’est que très peu y arrivent. Et la raison est simple : contrôler notre motivation demande beaucoup d’énergie et de discipline.

Vous aurez beau visualiser en détails votre corps de rêve en été sur la plage, si vous n’êtes pas motivé, cela ne vous aidera pas à faire un footing d’1h30 à -5°C en plein hiver. Vous avez besoin d’autre chose…

La solution n’est en fait pas d’essayer de contrôler ces vagues de motivation mais plutôt de surfer dessus. C’est ce que l’on va voir maintenant.

Surfer sur les vagues de motivation

Apprendre à se motiver

Notre niveau de motivation détermine les choses que l’on est capable de faire.

Lorsque l’on est au dessus de la vague c’est-à-dire lorsque notre niveau de motivation est à son pic, on est capable de faire les choses les plus difficiles. C’est-à-dire celles qui nous demandent le plus d’effort et d’énergie. Courir en plein froid quand on est très motivé par exemple est tout à fait faisable. Ce n’est pas quelque chose qui nous intimide. Cependant à mesure que notre niveau de motivation descend, on est de moins en moins capable de faire les choses difficiles.

Et lorsque l’on est dans le creux de la vague et que notre niveau de motivation est au plus bas, on est alors très limité en terme de tâches ou d’activités que l’on peut accomplir. Une simple action tel que mettre nos chaussures pour aller courir par exemple peut nous paraître insurmontable.

Comment garder la motivation pour atteindre ses objectifs ?

Pour ne pas laisser notre niveau de motivation influencer ce que l’on est capable d’accomplir, il nous faut absolument maximiser les moments où on est motivé. Voyons comment avec les 3 points suivants.

Quand la motivation est au plus haut, faites des choses difficiles qui structureront vos futurs comportements

Lorsque l’on est motivé, on doit mettre en place des systèmes productifs, pour améliorer notre comportement lorsque l’on est moins motivé.

Par exemple si on est très motivé pour faire du sport à un instant T, on peut contacter un coach sportif et le payer pour prendre un rendez-vous avec lui. De cette façon lorsque l’on sera moins motivé, on sera forcé de faire du sport parce qu’on se sera engagé auprès d’un coach et que l’on ne peut pas faire machine arrière. On fait donc quelque chose de difficile pendant que l’on est motivé (s’engager et payer un coach sportif), quelque chose d’engageant, pour structurer nos futurs comportements (faire du sport tous les jours y compris lorsqu’on n’est pas motivé).

Quand la motivation est au plus haut, faites des choses difficiles qui vous facilitent la vie

Si on cherche à faire un régime par exemple et que l’on est suffisamment motivé pour aller au magasin bio et acheter des fruits et des légumes, on peut aussi en profiter pour les laver, les couper et les mettre dans des tupperwares. De cette façon quand on aura peu de motivation, on pourra cuisiner des plats rapides et sains facilement, justement parce qu’on aura pré-coupé ces fruits et légumes.

En faisant le travail le plus difficile lorsqu’on est motivé, on se facilite la vie pour rendre les moments où on est peu motivé plus productifs. 

Quand la motivation est haute, faites des choses qui augmentent vos aptitudes

Lorsque l’on est motivé, on dispose de toute l’énergie nécessaire pour apprendre de nouvelles choses (y compris des choses difficiles). Et souvent les aptitudes que l’on débloque lors de cette apprentissage nous permettent d’agir de manière productive lorsque notre motivation est faible.

Par exemple si on veut manger plus sainement, on peut apprendre de nouvelles recettes lorsque l’on est motivé pour ensuite les refaire facilement lorsque l’on est moins motivé. Une recette est beaucoup plus simple à être suivi lorsque vous l’avez faite au moins une fois.

Conclusion sur la motivation

Pour conclure, il est possible de se motiver par soi-même et d’obtenir des résultats. Cependant cela demande beaucoup d’efforts et de discipline. Généralement on ne peut tenir le rythme qu’un temps. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle beaucoup d’entre nous ne tiennent pas leurs résolutions.

Mieux vaut donc profiter des moments où on est motivé pour mettre en place des systèmes et habitudes productives qui nous suivront même lorsque l’on est pas motivé. De cette façon on reste productif quel que que soit notre niveau de motivation.

Cet article a été rédigé par Simon Cavé, fondateur d’Everlaab, le blog minimaliste dédié à tous les passionnés de productivité et de performance mentale. Il interviewe régulièrement des personnalités (entrepreneurs, astronaute, agent de la CIA..).

D’autres articles sur la motivation sur le blog de Goalmap : Comment garder la motivation et 7 astuces efficaces pour retrouver la motivation

Source: https://blog.goalmap.com/comment-se-motiver/

octobre 8, 2022

Vous voulez rester professionnellement au top ? Vous souhaitez faire carrière et être perçu comme une personne compétente ? Vous aimeriez rester (ou devenir) la personne de référence dans un domaine particulier ?

Alors il va falloir bosser !

Oui, je sais, ce n’est pas le genre de propos que l’on souhaite entendre… dans un monde de l’immédiateté. Mais j’ai une bonne nouvelle : si vous maîtrisez votre concentration, vous pourrez atteindre plus rapidement vos objectifs… (ou faire ce que vous faites actuellement bien plus rapidement). Surtout… vous serez en mesure d’apprendre de nouvelles compétences plus rapidement que tous ceux qui n’arrivent pas à se concentrer.

Car aujourd’hui, des milliers de personnes talentueuses se retrouvent esclaves des distractions (internes et externes).

  1. Pensez à cet étudiant qui veut répéter ses cours, mais qui se fait constamment déranger par des inconnus sur les réseaux sociaux…
  2. Pensez à ce manager qui doit élaborer une stratégie et qui se fait interrompre par les membres de son équipe qui viennent lui poser des questions importantes…
  3. Pensez à ce travailleur du savoir qui doit terminer un dossier qui n’arrive pas à lâcher prise sur un problème de sa vie personnelle…

Mais voilà…

Réussir à se concentrer semble facile sur les articles de blog…

Dans la réalité, appliquer les « 10 hacks pour se concentrer des heures » nécessite de la discipline et une capacité d’adaptation importante :

  • Il n’est pas toujours possible de s’isoler lorsqu’on travaille dans un open space ou en télétravail ;
  • Il n’est pas toujours possible de mettre son smartphone en mode avion lorsqu’on attend la réponse d’un client important ;
  • Il n’est pas toujours possible à ses collègues : je ne lis pas mes e-mails avant 11 heures.

En somme, les conditions parfaites sont rarement réuniesEst-ce que cela doit vous inciter à revêtir la casquette de la victime qui attend et se plaint ? Non.

Et avant de partager 3 stratégies testées pour réussir à vous concentrer… pourquoi est-il de plus en plus difficile de développer sa capacité attentionnelle?

Et le coupable des distractions est…

Fragmenté !

Nommer un seul coupable pour notre manque de concentration est un exercice risqué, surtout dans un système complexe. Je cite donc 3 raisons qui me font penser que les problèmes de concentration ne vont pas disparaître de notre société de si tôt (ils vont plutôt s’accentuer comme vous le verrez).

Qu’est-ce que cela signifie pour vous ? Si vous réussissez à gérer votre attention, votre avantage concurrentiel sera énorme.

3 raisons qui expliquent les problèmes de concentration au travail

1. Plusieurs points d’entrée virtuels sur le même support

Désormais il est possible d’avoir plusieurs points d’entrées virtuels sur le même support physique: Telegram, Slake, Teams, Gmail, Outlook… sont une partie des applications par lesquelles les gens peuvent vous contacter. Des gens comme votre conjoint, vos enfants, ou encore un collègue voire même un investisseur.

Et cela, pour chaque outil numérique. Si vous ne prenez pas le temps de paramétrer vos outils… vous n’arriverez pas à vous concentrer facilement.

2. Une surcharge d’information en forte augmentation

L’information mal gérée provoque des distractions internes. Selon cette étude, presque une distraction sur deux est d’origine interne.

Les distractions internes sont vos propres pensées et émotions qui vont interrompre état mental actuel : vous êtes en train d’écrire un dossier important, un email urgent, et soudainement vous vous dites « J’ai oublié de recontacter Monsieur Decoté ! »

  • Et vous saisissez votre smartphone pour appeler Monsieur Decoté…
  • Et vous voyez un email de votre boss « Tu peux passer dans mon bureau ».
  • Et vous voilà dans la citation de Steve Uzzell (photographe, auteur et conférencier) qui dit « Le multitasking est une opportunité de foirer plusieurs choses en même temps »

La surcharge d’information n’est pas prête de disparaître par enchantement : Caroline Sauvajol-Rialland (une spécialiste française de l’infobésité et en communication et gestion de l’information en entreprise) l’écrit très bien : « L’humanité a créé au cours des trente dernières années plus d’informations qu’en deux mille ans d’histoire et ce volume d’informations double tous les quatre ans… »

  • 74 % des cadres affirment souffrir d’infobésité et d’un sentiment d’urgence généralisé. 94 % d’entre eux pensent que la situation ne peut que se détériorer. À la fin du XXe siècle, un cadre recevrait dix fois plus d’informations que quinze ans auparavant. Et il en produit 10 % de plus chaque année ;
  • Quatre salariés sur dix se disent « en surcharge d’activité » et 56 % d’entre eux ressentent une augmentation du volume de dossiers traités. Ils consacrent aujourd’hui 30 % de leur quotidien à l’activité d’information ;
  • La perte de temps générée pendant les heures de travail par la surcharge informationnelle a été estimée en 2008 à près de 900 milliards de dollars par an pour l’économie américaine. Le coût lié aux interruptions équivaudrait à 28 % du temps passé au travail simplement parce qu’il est 10 à 20 fois plus long de retrouver sa concentration après une distraction (telle que consulter ses e-mails ou son smartphone).

La perte de temps générée pendant les heures de travail par la surcharge informationnelle a été estimée en 2008 à près de 900 milliards de dollars par an pour l’économie américaine.

J. Spira, « Information Overload : Now $900 Billion – What is Your Organization’s Exposure ? », Basex, 19 décembre 2008.

3. Des outils numériques multifonctions addictifs

Votre smartphone n’est pas qu’un smartphone. C’est un catalyseur: vous pouvez l’utiliser pour arriver plus facilement à gérer vos informations… mais ce même smartphone peut provoquer le chaos dans votre vie. Pourquoi ? La plupart des gens ne prennent pas le temps de comprendre et configurer leurs outils numériques, alors qu’ils passent plus de temps avec ces outils qu’avec n’importe qui d’autre. Si vous ne configurez pas votre smartphone pour qu’il travaille pour vous, vous travaillerez pour les concepteurs de votre smartphone.

Ne comptez pas sur les entreprises qui créent les outils numériques pour épargner votre capacité attentionnelle : c’est dans leur intérêt de vous voir passer beaucoup de temps sur leurs outils numériques et leurs logiciels.

Patrick Le Lay (ex-PDG du Groupe TF1) le disait déjà en 2004 « Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible. » La dynamique est la même, seuls les acteurs ont changé. Ce n’est plus (que) TF1, c’est surtout Facebook, Instagram, et d’une manière générale, les réseaux sociaux. Sans oublier que chaque information arrive de façon imprévisible, ce qui renforce nos addictions à nos outils (B.F. Skinner a popularisé le concept de récompense variable intermittente).

Vous vous dites peut-être que j’exagère ?

Avant de créer mon entreprise, j’ai bossé en tant que salarié et j’ai vu ce que j’avance :

  • Des gens incapables de se concentrer plus de 10 minutes sur un dossier (sans être interrompu) ;
  • Des gens incapables d’écrire sur leur clavier en utilisant 8 ou 10 doigts (maîtrise des outils) ;
  • Des gens qui avaient en fond d’écran leur boîte de réception et qui déviaient constamment de leurs tâches à cause des priorités des autres.

Le point commun ? Aucun effort n’était investi pour maîtriser la technologie.

Et dans les années, un écart va se créer entre ceux qui apprennent à maîtriser la technologie et ceux qui travaillent avec le mode « sortie d’usine » de leurs outils numériques…

Et vous vous dites « mais j’ai de la volonté pour gérer les distractions » !

C’est vrai. Votre volonté va vous permettre de résister aux tentations et à continuer de travailler sur une tâche malgré les distractions.

  • Mais quel est le coût en énergie?
  • Et pour combien de temps?

Souvenez-vous d’Ulysse qui s’attacha au mât de son navire pour éviter de succomber aux chants des sirènes. Il avait déjà compris l’importance de l’environnement et le rôle limité de sa volonté. Cela rejoint les travaux effectués par le psychologue social Roy Baumeister qui disait que « la volonté est comme un muscle ».

À présent…

Comment réussir à se concentrer au travail, jour après jour?

1. Tentez de rendre votre travail plus intéressant

Avant toute chose, souvenez-vous du golfeur américain Tom Kite qui résume bien l’enjeu de la concentration dans les entreprises :

  1. Vous pourrez toujours trouver une distraction si vous le souhaitez ;
  2. La discipline et la concentration sont étroitement liées à l’intérêt que vous portez à votre travail.

Est-ce que cela veut dire que si le travail n’est pas intéressant, ce n’est pas de votre faute ? 

Non, cela signifie que vous devez travailler à rendre votre travail plus intéressant (dans le cas où vous ne pouvez pas de changer de job…). Voici quelques conseils pour rendre votre travail plus intéressant :

  • Essayez de réaliser une tâche répétitive plus rapidement… (cela vous forcera à trouver de nouvelles manières de travailler, surtout si vous maintenez la même qualité) ;
  • Essayez de réaliser une tâche ennuyeuse différemment: par exemple, ne pas utiliser le verbe être dans vos e-mails ;
  • Gardez en tête les compétences que vous développez sur le chemin vous menant vers votre objectif

Si le sujet vous intéresse, je vous recommande la lecture du livre « Vivre, la psychologie du bonheur » de Mihaly Csikszentmihalyi (n’essayez même pas de prononcer ;-))

2. Pensez environnement plutôt que volonté

Si l’exemple d’Ulysse ne vous a pas convaincu, imaginez la situation suivante :

Je vous demande de développer une stratégie ou d’exécuter une tâche qui nécessite de la concentration… et je vous installe dans un bar bruyant.

Vous pouvez avoir toute la volonté du monde, tôt ou tard vous renoncez. Et même si vous ne renoncez pas, pensez-vous pouvoir être plus rapide qu’une personne qui ne se fait pas distraire ?

Pourquoi donc pensez-vous que votre volonté est toute puissante face à d’autres éléments de votre environnement… comme les notifications… ?

Chaque fois que vous utilisez votre volonté pour résister à une distraction et rester concentré, vous utilisez de l’énergie qui ne peut pas être utilisée sur d’autres activités. Si cela devait arriver qu’une seule fois dans la journée, OK. Mais vous savez que ce n’est pas le cas.

Depuis des années j’utilise mon environnement pour m’aider à exécuter mes objectifs.

  • J’écris cet article depuis chez moi, avec un casque antibruit sur les oreilles ;
  • J’ai un logiciel (Cold Turkey) qui bloque l’accès à mes e-mails quand je le souhaite (pour ma part, entre 12h et 14h je peux accéder à mes e-mails). Ce même logiciel va bloquer les applications distrayantes le matin (ce qui supprime une partie des distractions).

Dans son livre « How to take smart notes » Sönke Ahrens explique que le point commun de ceux qui se disciplinent est leur capacité à utiliser leur environnement au service de leurs intérêts.

Maintenant passez à l’action… et demandez-vous ce que vous pouvez supprimer de votre environnement pour être moins souvent dérangé… (faites-le maintenant, prenez une pause et réfléchissez).

Vous y êtes ?

Parfait, cela nous amène à la troisième stratégie :

3. Créez votre « flux de travail » plutôt que de copier/coller des solutions décontextualisées.

La plupart des gens cherchent à copier la solution parfaite qu’ils espèrent trouver en ligne… et ils passent finalement leur temps à sauter d’astuce en astuce plutôt que de se mettre à créer leur solution adaptée à leur contexte.

Voici quelques questions qui vous aideront à créer votre flux de travail .

C’est quoi un flux de travail ? Pour faire simple, ce sont les étapes nécessaires pour réaliser une tâche. Voici quelques questions à se poser afin de créer son flux de travail :

  • Quelles sont vos tâches principales et qu’est-ce qui les déclenche ?
  • Quelles sont les différentes étapes par lesquelles vont passer vos tâches ?
  • Quand allez-vous faire le travail qui nécessite du « Jus de cerveau » et pourquoi à ce moment-là ?
  • Comment allez-vous conserver les idées qui vous arrivent au fil des heures pour ne pas les oublier (et vous en souvenir au moment où vous en aurez besoin) ?
  • Quels logiciels vous permettent de gérer un maximum d’informations ? Par exemple, j’utilise Workflowy pour gérer mes projets, mon agenda, mes listes d’idées, mes notes de lecture, mes réunions, etc.
  • Quand allez-vous traiter vos e-mails et pourquoi à ce moment-là ?

Une astuce : évitez de baser vos réponses sur ce que vous pensez être la réalité, mais basez vos réponses sur vos actions passées. Comment ? En utilisant un logiciel de mesure qui vous permettra d’en savoir plus sur votre situation actuelle (j’ai utilisé un moment Rescue Time). Pour visualiser votre flux de travail, vous pouvez utiliser la méthode kanban.

Une fois que vous aurez une meilleure idée de votre contexte, tentez de créer quelques principes de travail pour votre quotidien. Certes, vos journées ne sont pas identiques, mais dans chaque situation, des répétitions vont émerger. Par exemple :

  1. Je consulte 10 minutes mes e-mails en arrivant le matin au travail (Cold Turkey vous permet de couper la boîte email après 10 minutes)
  2. Je travaille avec un minuteur, un casque antibruit et un calepin ouvert sur une tâche durant 25 minutes. Après une pause de 5 minutes, je reviens sur ma tâche initiale. (Vous serez surpris de voir à quel point une idée simple appliquée avec sérieux peut apporter comme résultats)
  3. Je peux consulter les sites distrayants durant telle et telle période.
  4. Toutes les tâches qui me viennent au fil des heures (et les idées) sont stockées au même endroit… je priorise celles-ci en fin de journée (ou à un autre moment, avec le boss, s’il le faut).

Puis testez et regardez les principes qui fonctionnent bien.

Et pensez-y, pour rester concentré des heures…

Prenez un moment pour configurer vos outils numériques en évitant la suroptimisation. L’organisation est une bonne chose, mais trop de bonnes choses peuvent avoir l’effet opposé de ce que l’on recherche.

Article invité : Julien du site Organisologie.com

Source: https://blog.goalmap.com/3-strategies-reduire-distractions-mieux-se-concentrer-au-travail/

octobre 8, 2022

 

Avez-vous entendu parler de la méthode SMART pour se fixer des objectifs ? Souhaitez-vous l’utiliser pour atteindre vos objectifs personnels ? Ou simplement en savoir plus ? Cela tombe bien : chez African Leader, nous sommes passionnés par ces sujets. Cet article est fait pour vous !

Objectif SMART : définition

Un objectif bien défini est à moitié atteint.

Abraham Lincoln

SMART (intelligent en anglais) est un acronyme utilisé pour résumer les caractéristiques qu’un objectif proprement défini doit posséder. Un objectif S.M.A.R.T. est un objectif qui est Spécifique (specific), Mesurable (measurable), Atteignable (attainable), Réaliste (realistic), et Temporellement défini (time-bound). La méthode SMART pour se fixer des objectifs est bien ancrée dans les mœurs des pays anglo-saxons, Etats-Unis en tête, notamment dans les milieux professionnels. Mais un objectif SMART n’est pas nécessairement un objectif relatif au travail ou au monde de l’entreprise. L’objectif SMART se retrouve aussi dans le sport, la gestion de projet, le marketing, la pédagogie, etc.

Comment se fixer des objectifs SMART ?

Manger sainement, voyager plus, perdre du poids, être davantage cultivé, acheter un appartement, etc. : tous ces objectifs peuvent être SMART. Si l’on souhaite vraiment les atteindre, ils doivent être SMART ! Nous allons voir pourquoi.

 

Anglais Francais C’est-à-dire?
S Specific Spécifique Objectif précis, pas d’ambiguité possible
M Measurable Mesurable Quantifié de manière à pouvoir mesurer les progrès et évaluer le résultat
A Attainable Atteignable La barre doit être placée au bon niveau, ni trop haut (frustration), ni trop bas (ennui)
R Realistic Réaliste un objectif doit tenir compte du contexte et des contraintes externes
T Time-bound Temporellement défini une échéance est nécessaire, soit une date de fin unique soit une période (par jour, par semaine, etc.)

Les 5 caractéristiques pour définir un objectif SMART

Passons donc en revue ces 5 caractéristiques qu’un objectif SMART doit avoir, avec des exemples concrets, en tâchant de guider le lecteur qui souhaiterait s’appuyer sur cette méthode pour se fixer des objectifs personnels et maximiser ses chances de succès.

1. S pour Spécifique

Un objectif SMART doit être spécifique et concret. C’est la première étape et sans doute la plus importante. Un objectif trop vague ou trop large ne peut pas être poursuivi de manière efficace. Il est nécessaire d’être précis lorsque l’on détermine un but. Un objectif flou n’est pas un objectif à proprement parler. Comment peut-on progresser si l’on ne sait pas vers quoi l’on progresse ? Si votre objectif pêche par manque de clarté, tâchez d’être plus focalisé dans l’énoncé de votre objectif et n’hésitez pas à le décomposer en plusieurs objectifs plus petits, plus circonscrits.

Cela est nécessaire lorsqu’on a affaire à un objectif complexe, couvrant plusieurs activités différentes. Si mon but est d’avoir une vie saine, c’est trop vague, il faut le décortiquer. Qu’est-ce qu’une vie saine selon moi ? C’est par exemple de bien dormir, d’éviter les excès d’alcool et de malbouffe, et de faire de l’exercice régulièrement. Voilà qui est plus spécifique !

En rendant vos objectifs spécifiques, vous allez pouvoir en dériver un plan d’action concret et vous donner ainsi la possibilité de faire de vos souhaits une réalité.

Conseils pratiques

  • Ecrivez votre objectif noir sur blanc et tâchez d’en faire une phrase cohérente.
  • Posez-vous la question : « Si je partage cet objectif avec un inconnu, comprendra-t-il ce que je vise sans besoin d’explication ? » Si tel n’est pas le cas, revoyez votre copie et précisez votre aspiration.
  • Les individus rechignent parfois inconsciemment à préciser leurs objectifs car un objectif flou est difficile à évaluer et donc moins susceptible d’être raté. C’est par peur de l’échec que l’on ne précise pas ses aspirations. Ayez à l’esprit qu’un objectif vague qu’on ne peut évaluer ne peut pas non plus être réussi. Il s’agit d’accepter la possibilité de l’échec, sans laquelle la réussite n’aurait pas de saveur. Prenez votre responsabilité vis-à-vis de vous-même, vous aurez toujours l’occasion d’ajuster votre objectif en cours de route.

Exemple d’objectif SMART Spécifique

Louise jouait de la musique lorsqu’elle était plus jeune et cela lui procurait une grande joie. Elle en écoute toujours mais n’a plus joué depuis qu’elle a commencé à travailler – ce qui arrive à beaucoup trop d’entre nous ! Louise décide de se reprendre en main et réactiver cette passion. Elle se fixe pour un objectif : faire de la musique. Est-ce assez spécifique ? Non, un inconnu qui lirait l’objectif de Louise ne saurait pas si elle désire écrire de la musique ou en jouer, de quel instrument elle veut jouer, à quel niveau, etc. Des objectifs plus concrets pourraient être faire du piano chaque jour ou jouer la Sonate au Clair de Lune de Beethoven.

2. M pour Mesurable

On ne gère bien que ce que l’on mesure.

Sans la possibilité de mesurer, il est très difficile en effet de suivre les progrès que l’on accomplit par rapport à son objectif. En quantifiant les choses à accomplir, on introduit des critères objectifs pour évaluer le résultat. Quantifier clairement son objectif permet de se concentrer sur la cible à atteindre. Il n’y a plus d’ambigüité quant au but précis. Non seulement cela induit une focalisation qui est bénéfique, mais cela permet aussi de comparer les progrès accomplis à la cible que l’on vise. Cette comparaison nous renvoie un signal très clair sur la base duquel on peut ajuster sa trajectoire. Ce retour immédiat sur la performance est une clef de la motivation.

Conseils pratiques

  • Une fois défini votre objectif, posez-vous la question : « Sur la base de l’objectif ainsi défini, est-ce qu’une personne extérieure sera capable d’évaluer dans un mois ou dans un an le résultat sans ambiguïté ? » Si tel n’est pas le cas, votre objectif n’est pas assez mesurable. Tâchez de le quantifier ou de le découper en sous-objectifs quantifiables.
  • Ne tombez pas dans le travers de mesurer tout et n’importe quoi. On ne gère bien que ce que l’on mesure, certes, mais on ne gère pas pour autant tout ce que l’on peut mesurer. Restez focalisé et ne mesurez que ce qui a du sens par rapport à votre but. L’objectif vient en premier, la mesure en second.
  • Il y a parfois beaucoup de manières différentes de mesurer la même. Choisissez l’unité et la quantité et le mode de mesure qui vous conviennent. Certains préfèreront viser de courir 3 fois par semaine, d’autres trouveront plus motivant d’avoir un objectif de 25 kilomètres. Pour certains, avoir une bonne nuit de sommeil sera dormir 8 heures, pour d’autres simplement se coucher avant minuit. Trouvez ce qui marche le mieux pour vous personnellement et n’hésitez pas à expérimenter.

Exemple d’objectif SMART Mesurable

Alex aime bien le sport mais son niveau d’activité physique a été en dents de scie ces dernières années. Il souhaite se fixer un objectif pour se motiver et être plus régulier : avoir un bon niveau au tennis. Difficile à mesurer, non ? Pour être SMART, son objectif doit être plus objectif, par exemple atteindre un classement 30/2 ou prendre au moins un set à mon ami Roger.

 

3. A pour Atteignable

On trouve parfois Ambitieux plutôt qu’Atteignable pour le A de SMART. La contradiction n’est qu’apparente. Dans les deux cas, il s’agit de placer la barre au bon niveau : ambitieux ET atteignable. C’est très bien d’avoir un objectif clair et quantifié, mais ce n’est pas suffisant. Si votre objectif est trop banal ou facile à atteindre, il ne va pas vous inspirer et vous allez avoir du mal à vous mobiliser pour le poursuivre. Les objectifs que l’on se fixe doivent faire rêver et exciter l’imagination. C’est ainsi que naîtra l’étincelle qui mettra le feu aux poudres de la motivation. Mais attention, si l’on tombe dans l’écueil inverse en visant beaucoup trop haut, l’étincelle de l’inspiration ne fera naître qu’un feu de paille et l’élan de motivation se brisera à force d’échecs pour laisser place au découragement.

Le niveau de la barre n’est pas figé une fois pour toutes. Se fixer des objectifs est un processus dynamique et itératif. En progressant, la barre auparavant ambitieuse devient facile à franchir. Si vous la laissez à la même hauteur, vous risquez de bientôt vous lasser. Il est temps dans ce cas de la remonter. C’est le cercle vertueux des objectifs bien définis, vous progressez, vous visez plus haut, vous progressez, et ainsi de suite.

Conseils pratiques

  • N’ayez pas peur d’ajuster vos objectifs, on ne vise pas toujours juste du premier coup. Si vous n’arrivez pas à atteindre l’objectif que vous vous êtes fixé malgré des efforts répétés et soutenus, c’est que vous avez visé trop haut. Dans ce cas baissez la barre jusqu’à ce que vous y arriviez tout juste, sans que ce soit aisé. A ce moment-là, continuez, et une fois que c’est devenu facile vous pouvez à nouveau viser plus haut.
  • Ne vous y trompez pas, nous ne sommes pas en train de dire qu’il faut jouer petits bras et se fixer des objectifs conservateurs. Mais si votre objectif est extrêmement ambitieux, fixez-vous des échéances intermédiaires.

Exemple d’objectif SMART Atteignable

Joseph ne fait plus de sport depuis 3 ans. Pendant ses vacances dans les Alpes, il a un déclic en voyant une course de triathlon et se fixe pour objectif de finir un triathlon distance ironman (3,6km de nage, 180km de vélo et 42,2km de course à pied). Il décide de s’entraîner 15 heures par semaine pour atteindre son but. Joseph doit faire attention. Un tel volume d’entraînement du jour au lendemain va l’écœurer, il ne va pas tenir le rythme et il s’expose à un risque élevé de blessure. Il a tout intérêt à commencer par un volume moindre, 5 heures d’entraînement hebdomadaire par exemple, et laisser son corps s’adapter avant d’augmenter. Il peut garder son objectif d’ironman en tête, c’est important même qu’il le fasse car c’est cette idée folle, cet objectif démesuré qui l’a motivé à commencer.

Mais un objectif intermédiaire tel que finir un triathlon distance olympique dans l’année qui vient sera bienvenu. Joseph pourra viser le semi-ironman la saison suivante puis finalement l’ironman la saison d’après. Petit aparté: si vous voulez faire un semi-ironman, essayez le Natureman du Verdon, notre directeur commercial Arthur en revient, les paysages sont exceptionnels !

4. R pour Réaliste

Un objectif atteignable comme nous venons de voir est un objectif qui tient compte de notre niveau au moment où nous nous fixons cet objectif. Pour être réaliste, un objectif doit être aussi prendre en compte nos ressources (temps, énergie, argent) et notre contexte (familial, professionnel, financier, etc.). Si j’attends la naissance de jumeaux le mois prochain, je vais y réfléchir à deux fois avant de me fixer pour objectif de visiter 10 nouveaux pays d’ici la fin de l’année ! Les objectifs que l’on se fixe doivent être compatibles entre eux. Peut-être que faire un Executive MBA et courir un ultra-marathon sont des objectifs accessibles pour moi, mais ils ne le sont pas en parallèle, il va falloir choisir entre les deux ou les faire l’un après l’autre.

Conseils pratiques

  • Essayez d’évaluer le temps que vous prennent vos différentes activités (par semaine en moyenne, par exemple), cela vous aidera à déterminer s’il y a des incompatibilités. S’il y a plus de 10 heures de Facebook, comme cette étude le suggère, posez-vous des questions !
  • Ne définissez pas un seul objectif, fixez-vous tous vos objectifs d’un coup si c’est la première fois que vous vous fixez un objectif. Si vous avez déjà des objectifs et en fixez un nouveau, revoyez-le à la lumière de vos objectifs existants, ce sera une bonne occasion de rafraîchir votre life list.

Exemple d’objectif SMART Réaliste

Michelle est occupée dans son travail. Elle gère un projet important et sait qu’elle a une fenêtre d’ouverture pour être promue dans les 3 mois qui viennent. En parallèle, elle fait du sport 3 fois par semaine et se consacre aussi à sa vie familiale et sociale, où elle y puise son équilibre. Michelle est également tentée par l’idée d’apprendre l’italien à raison de 3 heures par semaine. C’est un objectif clairement défini, précis et chiffré. Il serait atteignable dans des conditions normales mais au vu du volume des développements dans sa vie professionnelle, Michelle ne va pas pouvoir être promue au travail ET apprendre l’italien tout en maintenant ses autres activités. Elle peut par contre faire démarrer son nouvel objectif plus tard, une fois que la période intense au travail sera passée : commencer dans 3 mois à apprendre l’italien à raison de 3 heures par semaine.

5. T pour Temporellement défini

Napoleon Hill (un des pionniers du développement personnel aux Etats Unis) l’a exprimé dans une belle formule :

Un objectif est un rêve avec une échéance

Napoleon Hill

C’est un aspect essentiel d’un but proprement défini. On aura beau clarifier le quoi (spécifique) et le combien (mesurable) de l’objectif, il est aussi de nécessaire de répondre à la question : quand ? L’échéance induit un sentiment d’urgence ou tout du moins une responsabilité qui va être une force motrice dans la poursuite de l’objectif.

Il est utile de distinguer deux types d’objectifs : les habitudes et les ponctuels. Les habitudes sont les activités que l’on souhaite faire (ou ne pas faire) de manière régulière et continue, comme manger sainement, bien dormir ou lire plus. Dans ce cas, il s’agit de déterminer la quantité visée par période : manger 5 fruits ou légumes par jour, manger du poisson 3 fois par semaine, dormir 8 heures par jour, 10 livres par an, etc. Pour les objectifs ponctuels, il n’y a pas de notion de répétition. Il s’agit de fixer la quantité visée et la date à laquelle on souhaite atteindre ce niveau : visiter tous les pays d’Europe avant mes 50 ans, obtenir mon permis de plongée d’ici un an, peser 72 kilos à la fin de l’année, etc.

Conseils pratiques

  • Si vous avez plusieurs objectifs majeurs, assurez-vous que les échéances que vous fixez pour chacun sont compatibles entre elles. Répartissez vos objectifs dans le temps et ne créez pas des embouteillages.
  • Définissez ou revoyez tous vos objectifs en même temps pour avoir un ensemble de dates cohérentes.
  • Changez si besoin la temporalité d’un objectif. Si la date fixée initialement n’est pas réaliste, déterminez une nouvelle échéance. Bien sûr, les dates doivent être prises au sérieux – sans pour autant être rigides. Trouvez le juste milieu.
  • Ne visez pas trop loin dans le futur, ne dépassez pas un horizon de 3 à 5 ans dans la plupart des cas. Si vous avez un gros objectif de très long terme, essayez de le traduire en habitudes à mettre en place en amont ou d’avoir des échéances intermédiaires plus rapprochées et plus actionnables.

Exemple d’objectif SMART Temporel

Claire souhaite perdre du poids après sa grossesse. Elle s’est fixé comme objectif de retrouver son poids de forme, soit 65 kilos. C’est spécifique, mesurable et atteignable – très bien ! Il ne manque plus que la date et son objectif sera SMART, par exemple : retrouver mon poids de forme d’ici 6 mois.

Conclusion sur les objectifs SMART

La méthode SMART est simple et redoutablement efficace pour définir ses objectifs personnels. Nous espérons que la lecture de cet article vous a fait apprécier l’intérêt, voire la nécessité de se fixer des objectifs SMART. Nous espérons aussi qu’il vous a donné les moyens de vous fixer vous-même des objectifs SMART pour poursuivre vos buts dans la vue de manière efficace. Alors, vos objectifs, SMART ou pas SMART ?

source: https://blog.goalmap.com/objectifs-smart-comment-se-fixer-des-objectifs-et-les-atteindre/